Les données, provenant de plus de 9 400 clients d’Okta et de l’intégration avec plus de 6 500 applications web, mobiles et cloud, et fournisseurs d’infrastructures informatiques, montrent que les entreprises investissent de plus en plus dans des applications collaboratives, des solutions de sécurité et le développement d’applications.
Voici les principaux enseignements :
Les applications les plus populaires en 2020 regroupent une combinaison des meilleures solutions du marché et de celles qui ont tiré leur épingle du jeu grâce au télétravail.
Pour la première fois, dans le top 10 des applications ayant connu la plus forte croissance, 9 sont de nouvelles entrantes.
La demande en fournitures de bureau à domicile a propulsé Amazon Business en tête de ce classement, suivi de près par de nouvelles solutions de collaboration virtuelle et de sécurité. Les applications les plus populaires de l’année ont suivi un schéma similaire : Zoom, AWS, DocuSign et d’autres outils permettant le travail à distance ont réalisé des gains importants, récemment rejoints par les outils de sécurité de nouvelle génération comme Fortinet FortiGate et Palo Alto Networks GlobalProtect.
Le travail à distance exige des solutions innovantes : la pandémie a entraîné une transition brutale vers le télétravail et a contraint les entreprises à adopter des moyens innovants pour garder leurs effectifs connectés et productifs, de façon sécurisée. En 2020, les applications et outils déployés par les entreprises les ont aidés à faire face aux perturbations imprévues, renforçant ainsi le rôle de la technologie dans le succès des entreprises :
• Slack se classe clairement comme le premier outil de messagerie, avec une croissance de près de 190% au cours des trois dernières années. Slack compte plus de dix fois plus de clients Okta que la deuxième application de messagerie la plus populaire, Workplace de Facebook.
• Amazon Business est l’application qui a connu la plus forte croissance en 2020 (+341%)
• Miro, une application qui convertit et numérise les notes manuscrites, Figma, un outil gratuit et « no code » qui permet de créer des prototypes de manière collaborative, et monday.com, qui permet aux équipes de gérer des processus, des flux de travail et des projets depuis un seul espace numérique, ont également connu une importante augmentation du nombre de leurs utilisateurs tout au long de l’année.
• La plateforme de gestion des performances RH Lattice s’est quant à elle classée dans le top 10 des croissances les plus fortes de l’année – une première pour outil RH depuis 2016.
Autre enseignement du rapport : les entreprises se sont efforcées de créer des expériences numériques plus attrayantes et plus conviviales. Sans surprises, Atlassian Product Suite, qui comprend un certain nombre d’outils de développement, conserve ainsi sa place en tant qu’application de développement la plus populaire. De leurs côtés, GitHub et PagerDuty occupent respectivement les 2ème et 3ème place.
Parmi les clients Microsoft 365 d’Okta :
• Près de 10% déploient au moins six applications, ce qui souligne l’importance croissante de la flexibilité et des fonctionnalités à apporter alors que les employés travaillent à distance ;
• 42% déploient Zoom, la 5ème application la plus populaire de l’année en termes de nombre de clients ;
• 32% utilisent Slack, la 7ème application la plus populaire.
Les attaquants ont profité de ce bouleversement des pratiques : 2020 est sans doute une année record en nombre de cyberattaques, ciblant notamment les télétravailleurs. Afin de sécuriser au mieux cette part d’employés de plus en plus importante, les entreprises ont investi massivement dans des solutions centrées sur l’utilisateur. Par exemple, la solution de formation aux risques sécurité KnowBe4 continue sa croissance exponentielle depuis 3 ans et se retrouve 14ème dans le classement des apps les plus utilisées. Les entreprises semblent également commencer à adopter des approches plus matures en termes de sécurité comme par exemple l’authentification adaptative en fonction des risques (telles qu’OktaVerify), et moins utiliser comme second facteur le SMS (49% vs 53% il y a deux ans) ou les questions de sécurité (15% vs 18%).